Des destructions ignorées

Un habitant du quartier de l’Estrada Militar à Amadora en banlieue de Lisbonne a pris contact avec Sylvia de l’association. C’est un quartier que nous ne connaissions pas.



2006
 Amael Raphaneau

Un habitant du quartier de l’Estrada Militar à Amadora en banlieue de Lisbonne a pris contact avec Sylvia de l’association. C’est un quartier que nous ne connaissions pas. Les contacts se font vraiment de cette manière, rien de systématique ou de planifié. Il avait vu une affiche de la manif du 7 Mars pour le "droit au logement", il avait gardé le contact et a appelé la semaine dernière. Le quartier se composerait de quelques centaines de maison et les destructions, par la mairie, des baraques de ceux qui n’ont pas été recensé en 1993 sont régulières. Tout ça dans l’anonymat le plus total, ces destructions sont une sorte de routine. Apparemment les habitants du quartier ne sont pas organisés, la mairie a installé une permanence dans un préfabriqué et traite cas par cas selon des critères très obscurs.

Le droit au logement dans tout ça ? Le droit pour chacun d’avoir un toit est laissé à l’appréciation d’un fonctionnaire probablement de bonne volonté mais moins inspiré par l’article 65 de la constitution Portugaise que par les instructions de son supérieurs. Rita et Nathalie sont allées faire une visite hier du quartier, affaire à suivre.... Amaël