
Depuis quelques mois le Coordinamento Cittadino di Lotta per la Casa, avec d’autres mouvement de lutte pour le droit au logement, a repris activement sa mobilisation sur la question de la politique et de l’urgence Habitative à Rome. En effet, la municipalité avait annoncé - pour affirmer son opposition à la politique nationale et sous la pression de l’opinion publique et des actions des mouvements de lutte pour le droit au logement - qu’elle intégrerait à son agenda la question de « l’urgence abitative » dans la capitale italienne.
Les mouvements avaient alors soumis un projet de lois pour augmenter le parc de logements sociaux et le retour d’un plafonnement des loyers pour situation spécifique. Mais les solutions proposées par la mairie ne répondaient en rien au besoin urgent de logements, permettant l’application de la « cartolarizzazione » - la vente des logements sociaux - et entraînant l’expulsion des locataires ne pouvant se rendre propriétaire du logement, et continuant les expulsions des nouvelles occupations.
Les mouvements de lutte, ACTion et il Coordinamento, ont alors décidé d’effectuer des actions communes, afin de demander
l’examen de la « delibera » sur les politiques habitative,
l’application d’une politique claire de la part des administrations locales et du gouvernement sur les logements publics et le loyer social,
l’arret immédiat des expulsions,
l’interruption de la privatisation du logement social, et la garantit pour les résidents d’avoir accés au logement.
La semaine a donc commencer avec une manifestation place du Campidoglio, la mairie, pour militer en faveur de ces revendications. Un comité a pu discuter avec des représentants municipaux, qui ont annoncé que la « délibera » sera appliquée, mais avec des modifications.
Alors mardi 300 personnes de ces mouvements ont occupé un bâtiment de bureau de 45 000 m², jamais utilisé depuis sa construction en 1990, servant uniquement à la spéculation immobilière pour les différents propriétaires. Le président du Xème Municipio, où se trouve ce bâtiment, était présent afin de demander sa réquisition pour répondre aux problèmes du logement et au besoin en locaux pour des activités sociales dans ce district romain.
Voir la galeries photo de la manifestation et de l’occupation
Si la municipalité accepte cette occupation, il s’agira de réfléchir sur l’utilisation de 45 000 m² pour des activités sociales... Plein de possibilités, un programme beau et difficile à résoudre... affaire à suivre !