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Préparation de la plateforme sur l’"habiter"
samedi 20 août 2005, par
Dernièrement, le coordinamento cittadino di lotta per la casa et Acrobax (voir p.12) se sont réunis pour préparer la plateforme nationale sur l’« habiter [1]  » qui se tiendra à Rome en septembre prochain.
Comme Manon le décrivait bien, le rythme ici suit celui des assemblées(voir p.9). Dernièrement, le coordinamento cittadino di lotta per la casa et Acrobax (voir p.12) se sont réunis pour préparer la plateforme nationale sur l’« habiter [1]  » qui se tiendra à Rome en septembre prochain.
En partageant les expériences dans les différentes occupations, sont ressorties les quelques erreurs à éviter dans le futur, ou les points essentiels à vérifier avant de penser à occuper un lieu. Entre autre, les occupations doivent être des lieux déjà cloisonnés, comme les écoles par exemple, évitant alors les problèmes de séparations des espaces comme à Porto Fluviale. Les murs des classes deviennent alors les séparations entre les différentes familles. Dans ces conditions, il y moins de risques d’incendies [2], moins de jalousie [3], les sanitaires existent déjà , etc. De même, les occupations doivent être accessibles, bien desservies, déjà insérées dans un tissu urbain dense et vivant. Cela permet d’interagir avec le quartier et d’ouvrir un minimum les occupations sur l’extérieur, en créant des centres d’informations sur les droits ouverts à tous par exemple.
Le Coordinamento semble avoir compris les attentes des italiens et des immigrés qui luttent au sein des occupations pour avoir une « casa vera  ». D’un côté, ils veulent que les logements attribués soient regroupés, pour que les liens existants à l’intérieur des occupations soient préservés, pour ne pas rompre le cercle d’amis et de vie qui s’est créé au fil du temps. De l’autre, ils ne veulent pas d’un logement populaire si c’est pour qu’il soit dans un ghetto, dans la périphérie de la ville où pullulent les cités dortoirs.
Ces problèmes plutôt « pragmatiques  » ont éloigné le débat sur la politique même de la lutte pour le droit au logement.
Quelques idées ont été avancées en vue de la réunion nationale sur l’« habiter  ». Elles sont de tous ordres, allant de la taxation des échanges boursiers aux projets de réhabilitations financés par la commune, en passant par le marché des logements populaires.
Le petit problème est que, au mois d’aoà »t, Rome est vide. Personne ne sera là pour discuter et faire avancer ces idées en vue de la réunion. Le début du mois de septembre promet en conséquence d’être assez surchargé ! !