Une communauté devrait se définir par son autonomie économique et culturelle. Mais cette autonomie est mise à mal par les grandes institutions monétaires et bancaires, qui dominent les économies locales. Les règles du marché et le système monétaire sont dictés par des acteurs extérieurs, obéissant le plus souvent à des motivations politiques ou de pouvoir.
Comment protéger - sans isoler - les économies locales pour réduire l’exploitation, encourager les initiatives locales et améliorer la qualité de vie ?
Partant du constat que l’argent est au centre du problème, Thomas Greco nous a exposé un système d’échange alternatif : les associations de crédit mutuel. Dans ce système de ‘troc amélioré’, ce sont les biens et services qui payent pour d’autres biens et services. Les ‘Crédits’ ne sont que des intermédiaires, statuant l’état des comptes de chacun. Ils peuvent être émis par une autorité locale, une entreprise locale ou une association.
Les principaux avantages de ce système sont que les crédits sont émis, contrôlés et utilisés à l’échelle locale ; ils renforcent ainsi l’économie locale. Leur valeur, en termes de biens et services, est également plus stable que l’argent.
Tous les partenaires du projet RDC étaient représentés à la conférence. Ils ont accueilli et débattu ces idées avec grand intérêt - même si la connexion avec les réalités concrètes de leur travail sur le terrain ne leur semblait pas toujours évidente.
Thomas H. Greco, Jr. est économiste, écrivain, chercheur et consultant. Il travaille depuis plus de 20 ans à la pointe de la ‘Restructuration transformationnelle’.
Ses recherches sur les structures économiques et monétaires l’ont mené à développer différents systèmes d’échange et de financements, favorisant des relations plus harmonieuses et une distribution plus équitable des richesses.
La présentation de cette conférence, ainsi que des extraits sonores, peuvent être téléchargés sur le site de RDC.
Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants :
www.reinventingmoney.com