Bateaux, bateaux partout mais pas un poisson à attraper ! Ceci est partiellement vrai, les ressources de la mer s’épuisent rapidement. Plusieurs O.N.G. et d’autres organismes ont déjà commencé à parler de diversification des emplois et d’alternative possibles pour la communauté de la pêche. La menace de la globalisation est une autre cause de souci. Plusieurs grandes compagnies ont déjà furtivement pris place dans l’espace « sacré » des pêcheurs traditionnels. Le marché local est constamment attaqué par les grandes compagnies et le marché global. Une façon de survivre est de former des coopératives contrôlées par ses membres. Un groupe de femmes à Rajakamangalamthurai ont formé une telle coopérative « sangha ». Elles ont mis leurs ressources en commun et vendent les poissons collectivement. Bien qu’elles ait commencées ce procédé avec l’aide d’O.N.G. elles fonctionnent maintenant de façon plus ou moins autonome. La force venue du fait travailler ensemble, a porté ses fruits. Ces femmes font maintenant partie d’un plus grand réseau qui ne pourra que s’agrandir et se renforcer avec le temps. Peu d’hommes de ce village ont suivi le modèle.
La plupart des pêcheurs disent qu’ils savent seulement pêcher pourtant quelques uns sont disposés à explorer les opportunités au delà de la pêche. Ainsi, combien facile ou difficile est la reconstruction de leur vie ? D’une part, l’économie traditionnelle se trouve difficile à maintenir au sein du nouveau marché global. On est tenté de rechercher un marché protégé ou des produits et des services protégés. Cependant, la plupart de ces derniers sont séparés de l’économie locale, des besoins locaux et ont généralement besoins de subventions et de l’intervention d’O.N.G. pour survivre.
La vieille économie a une place pour tous mais leur marché meurt. Une certaine modernisation est nécessaire... de l’emballage à l’utilisation des ordinateurs, une meilleure technologie et même un meilleur marketing. La solution serait probablement de rendre l’économie locale autonome et d’assurer sa croissance continuelle. Comment les O.N.G. et les personnes locales peuvent-elles prendre en charge cette gigantesque tâche qu’est de maintenir l’économie traditionnelle vivante et croissante ? A découvrir dans
« Net-working together ».
L’objectif du film est d’instruire les communautés locales. Il fait partie d’une série de matériel sur les questions reliées au Tsunami. Le film est accompagné d’un livret d’information en Tamoul et fournit des références sur d’autres informations. Le but principal est de favoriser le droit à l’information et le droit des populations au savoir, et à participer à leur propre reconstruction en particulier au développement de la reconstruction de leur moyen de subsistance.
Pour une copie du film contacter : Centre for Education and Documentation
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